Découverte de l'île (2)
5ème jour : Martinique, excursion en 4 x 4 (suite)
- Forêt tropicale : randonnée à la cascade du Gendarme, dans la forêt de Morne.
Après une nuit, bien méritée, à St Joseph, notre guide du 4 x 4 nous emmène, le lendemain, faire une randonnée au coeur de la forêt de Morne, dans le centre de l'île.
Nous n’aurons pas le temps, en 4 x 4, d’aller au pied de la montagne Pelée, nous l’apercevrons au loin, (15 km), près de Gros Morne, couverte de son chapeau de nuage. Le volcan de la montagne pelée a un style éruptif de type “peléen”, c’est à dire qu’il explose et ne donne pas de lave.
Près du Gros Morne, quelques échapées, sur la Montagne pelée, à 15 km.
A la place, un souffle extermine tout sur son passage, suivi d’un brouillard à plusieurs milliers de degrés (souvenez-vous de la cloche de l’église de Saint Pierre qui a fondu), rempli de cendres, de gravas et de blocs caillouteux. C’est “la nuée ardente” et c’est elle qui a détruit, complètement, la ville de Saint Pierre, en 1902.
La Montagne pelée.
Autrefois, le Gros Morne, était peuplé d'indiens, qui furent exterminés par les colons, au 17ème siècle.
Pour nous rendre au coeur de la forêt de Morne, nous emprunterons des pistes et des passages à gués, à travers une végétation luxuriante :
...acajous, fougères et arborescentes, fleurs et bambous géants.
Nous faisons un arrêt dans la forêt tropical, petit moment détente, de la journée.
Pas très loin du parking, nous nous rendons à la fameuse cascade du Gendarme. C’est la plus accessible, de la région du volcan, de la Montagne Pelée.
Nous poursuivons notre périple, direction, le cœur de la forêt tropicale. La cascade est nichée au milieu d’un écrin de verdure : arbres immenses, lianes, feuilles gigantesques, bambous géants, fougères royales …par contre, les fleurs sont plus rares.
Un petit sentier boueux et glissant nous y mène facilement.
C’est un lieu paisible pour se baigner dans une eau translucide. C’est un bain plus original que celui de la mer et sans doute plus rafraîchissant aussi.
Drôle de nom pour cette chute d’eau. L’histoire raconte que c’est ici, près du lieu-dit Deux-Choux que les mules de la maréchaussée venaient se désaltérer, d’où ce nom. Près du bassin se déverse l’eau pure, des sources d’altitude. Il n’en faut pas plus, pour certains de notre groupe, pour se décider à s’aventurer, sous ces trombes d’eau …
Le massage est pour le moins énergique lorsque vous pleuvent sur la tête et les épaules les eaux de cette douche, haute d’une douzaine de mètres. Quand à l’effet qui découle de ce bain, il est finalement des plus relaxants.
Nous prendrons notre repas, du midi, dans un restaurant, créole, aux couleurs locales : la Chaudière.
Manger, dans ce cadre verdoyant, n’est pas des plus désagréables !
- Morne des Esses et Sainte Marie :
Après un bon repas, nous reprendrons la route pour traverser le Morne des Esses. Nous arrivons, ensuite, du côté Atlantique, à Sainte Marie, située au nord-est de la Martinique.
Elle a été fondée en 1658, quand les colons chassèrent les Amérindiens et y installèrent un fort dédié à la Vierge Marie. Cette commune est maintenant le centre agricole le plus important et le plus dynamique du Nord de l'île.
Le Musée du Rhum Saint-James :
Nous visitons la distillerie Saint-James, afin de connaître les différentes étapes de la fabrication du rhum.
Situé dans une très ancienne maison coloniale, le Musée du Rhum Saint-James retrace l'histoire du rhum agricole à la Martinique au travers d'une exposition de photographies et de la diffusion d'un film documentaire.
On y trouve aussi une collection de gravures anciennes, d'étiquettes, de vieilles bouteilles, d'affiches publicitaires et de matériel agricole. Le musée est contigu à la distillerie Saint-James que nous allons visiter.
La visite se termine toujours par une dégustation de rhum gratuite, dans le magasin. Tout le monde se prend au jeu et finit par acheter une ou plusieurs bouteilles de rhum. Ce musée est vraiment intéressant, surtout les colonnes d’extractions du rhum et les énormes silos où mûrit le rhum blanc.
- Trinité :
Au retour, nous passons par la Trinité, capitale du Nord-Atlantique de la Martinique, sous-préfecture de l'île depuis 1965. En apercevant de belles habitations, dans les collines, on voit que la ville s'est enrichie grâce à la canne a sucre. Son passé riche et prestigieux, fait d'elle un site admirable, où se côtoient des plages de rêve et une nature verdoyante. Le front de mer de Trinité est l'un des plus beaux de l'île. Véritable ruban s'étirant tout au long de la baie, il offre un panorama exceptionnel. Elle a sur son territoire la dernière usine sucrière : le Galion.
- Le Robert :
On redescendra, ensuite, sur la ville de « Le Robert ». Entourrée de petits mornes, elle se trouve dans une baie magnifique, avec à son large, dix îlets : principale attraction touristique. La culture de la canne à sucre y était bien développée, avant la fermeture de l'usine en 1963. Elle a laissé la place à celle de la banane. On pratique encore la yole dans cette commune.
- Le Francois :
On longera la côte atlantique pour nous diriger sur la ville de « le François ». A voir, la maison Clément, une ancienne habitation sucrière, (distillerie du rhum). La construction, datant de la fin du 18e siècle, est d'architecture antillaise traditionnelle. Le mobilier intérieur est de style compagnie des Indes. Le domaine s'étend sur un terrain de 160 hectares. Un parc botanique de 17 hectares est ouvert au public,avec des arbres et plantes tropicales. Lieu de rencontre, entre grands de ce monde : Mitterrand et Bush en 1991, Jacques Chirac... Elle accueille, aussi, les plateaux de cinéma.
- Le Vauclin :
Nous descendrons ensuite sur la commune du Vauclin qui tire ses ressources de l'agriculture, de l'élevage et surtout de la pêche, avec 200 tonnes de poisson pêché par an.
La pêche occupe bon nombre de Vauclinois, un petit port a été aménagé sur le front de mer pour développer l'activité. On peut y voir les gommiers des pêcheurs de retour du large, de " Miquelon ", avec au fond de leurs bateaux, encore tous frétillants, les poissons rouges, les langoustes, dorades et autres espèces….
La Pointe Faula : Il s’agit d’une curiosité naturelle qui attire beaucoup de familles martiniquaises : la plage s’avance dans la mer, sur des centaines de mètres. Il s’agit d’un lagon où l'on peut marcher, loin dans l’eau, en ayant toujours pied. Idéal pour les enfants qui veulent apprendre tranquillement à nager. Ici l’eau est d'une transparence incroyable !
- Sainte Anne : Retour à notre complexe hôtelier le Boucanier, complètement emballés par ces deux journées, pleines de découvertes.
6ème jour : Catamaran sur l'île Sainte Lucie.