SHANGHAI
1er jour : 25 octobre 2010 : Embarquement à destination de la Chine
Nous avons tous en nous cette curiosité qui nous pousse à découvrir d’autres paysages, à apprendre de nouvelles langues, à faire connaissance avec des personnes qui ne partagent ni la même culture, ni les mêmes traditions que nous.
Pour notre premier circuit en Chine, avec Nouvelles Frontières, nous avons choisi le circuit classique des 3 merveilles de la Chine qui nous a emmené de Shanghai, la mégapole industrielle, vitrine de la chine du XXIe siècle, en passant par Xi’an à la richesse archéologique unique au monde et son incroyable armée enterrée, et enfin Pékin, la majestueuse capitale administrative et politique, qui abrite les plus fabuleux temples et palais.
Nous avons pris l’avion, le train de nuit, le pousse-pousse et le minibus aussi. La Chine est si vaste qu'il nous a paru évident pour un premier voyage dans ce pays d'opter pour un circuit classique. La Chine est le 3ème plus grand pays du monde. Il est composé par près de 1.3 milliard d'habitants ayant une culture à la fois attrayante et fascinante.
Lorsque l'on met les pieds, en Chine, c’est un choc. Se perdre dans la foule chinoise compacte, observer les visages si différents, apprendre quelques mots de cette belle langue, sentir les odeurs et entendre les bruits de la rue, goûter aux subtilités et aux saveurs multiples de la cuisine, vraiment, on est bel et bien dans un autre univers.
2ème jour : 26 octobre 2010 : Arrivée à Shanghai
A notre arrivée, à Shanghai, mardi 26 octobre 2010, vers 14 h nous serons accueillis par notre guide qui nous aidera dans les formalités douanières. Ce qui est le plus impressionnant, à mon avis, quand on sort de l'aéroport, c'est la foule dense qui se trouve devant nous, on se retrouve directement dans le tumulte Chinois.
Même si nous étions préparé, cela donne le Vertige ! Nous mettrons 1h30 de l’aéroport pour arriver à notre hôtel le Mandarin (beaucoup de bouchons).
Cet hôtel de 30 étages offre une magnifique vue la ville cosmopolite. Il est situé en plein cœur du quartier des affaires et des boutiques, sur la célèbre rue Nanjing Lu, juste à côté du centre de Shanghai. Le parc des expositions de Shanghai se trouve juste à côté de l'hôtel.
Notre arrivée à Shanghai, ville de 20 millions d’habitants, la plus peuplée de Chine, nous a surpris car nous sommes entrés de plein pied dans le XXIème siècle. D'après notre guide, en 10 ans, c'est l'équivalent de 40 fois du quartier de la Défense qui a été construite là-bas.
La ville est divisé en deux : d'un côté, sur la rive gauche, la ville "traditionnelle", où se côtoient vieille ville, Bund et concession française; de l'autre côté, sur d'anciennes terres agricoles, Pudong, et ses tours tout droit sorties d'un film de science-fiction. Des centaines de tours, de formes et de couleurs variées et du monde, beaucoup de monde, le tout dans une espèce de nuage de chaleur, de pollution, d'odeurs.
Shanghai est une ville de plus de onze millions d’habitants, premier port du pays situé sur le fleuve Huang Pu et qui ne s’est vraiment développée qu’au 19ème siècle avec l’arrivée des étrangers qui y installèrent des concessions et forcèrent la Chine à s’ouvrir au monde occidental.
En début d’après-midi étant libre nous irons nous promener dans Shanghai. On en profite, à peine arrivés et hop on se jette dans la foule. Il fait beau, c'est le plaisir de la découverte. Première surprise, pour traverser aux passages protégés, il faut jouer des coudes, bousculer et se faire bousculer : enfants, adultes, anciens, tout le monde prend part à cette grande bousculade. Nous sommes vite étourdis par tout ce remue-ménage des rues : les commerces, la musique, les conversations, les téléphones portables qui sonnent à tous les coins de rue.
C'est la ville chinoise des superlatifs: la plus grande ville de Chine, la plus peuplée, la plus riche, celle qui compte le plus de millionnaires, le plus de gratte-ciels (530 m de haut), la plus haute tour, le plus de lignes de métro, le plus grand aéroport, etc...
Le musée de la soie :
Ensuite nous sommes allés visiter une usine de soie. J'ai fait des découvertes impressionnantes. Les vers à soie se nourrissent de mûriers blancs ou noirs, et chaque soie régionale est différente car les mûriers varient selon la qualité du sol, le climat, les nutriments etc. La soie est fabriquée à partir du fil que produit le bombyx pour son cocon. Chaque cocon (environ 2cm³) est composé d'un kilomètre de fil. Lorsque les cocons sont formés, ils défilent sur des tapis roulants et une ouvrière les trie : ceux qui sont formés d'un fil, de deux fils, ou d'un fil cassé.
Lorsqu'un cocon présente des taches, c'est que la chrysalide a déjà commencé à briser le fil pour essayer de sortir ; il est alors inutilisable. Lorsqu'un cocon est formé de deux fils, c'est qu'il était habité par deux chrysalides. Ca n'arrive que très rarement naturellement, mais artificiellement on peut forcer cette situation ; les deux fils étant entremêlés, on utilise la toile récupérée sur l'animal pour créer les couches d'une couette de soie. Une couette standard est composée d'une soixantaine de couches.
C'est impressionnant de constater qu'un seul petit cocon peut produire quatre mètres carrés de toile ; les ouvrières qui tirent sur la toile pour l'étendre à la taille de la couette doivent faire preuve d'une certaine force. Les cocons à un seul fil sont filés par une machine qui les tresse 8 par 8 pour un tissu de bonne qualité. Dans les attrape-touristes et les mauvais magasins chinois, on trouve de la soie de mauvaise qualité.
Les fils ne sont composés que de 3 à 6 cocons au lieu de 8. Pour distinguer la soie du nylon, on peut mettre le feu à une pièce de tissu ; le nylon fond et pue, la soie brûle sans odeur. Mais en général le toucher permet de faire la distinction. Tous les marchands affirment que leur marchandise est 100% en soie Toutes ces précisions techniques pourraient vous ennuyer mais moi j'ai trouvé ça très intéressant.
La soie est un élément qui a tenu pendant trois millénaires une grande importance dans la cohésion sociale et les relations diplomatique de la Chine La Chine offrait souvent à ses voisins de la soie en preuve de bonne entente, cadeau d'autant plus valeureux que seuls les Chinois savaient comment la fabriquer. La fabrication de la soie nécessite le travail de plusieurs femmes pour nourrir et élever les vers, et pour filer et tisser (travail complémentaire à la tenue d'un foyer), et des hommes pour la culture des mûriers.
L'Exposition Universelle :
Les pavillons nationaux rivalisent de prouesses architecturales. L’immense pavillon de la Chine domine l’ensemble des pays de la zone réservée à l’Asie. On pourrait évaluer l’importance accordée par les gouvernants à la participation de leur pays selon la dimension du pavillon. Le Luxembourg en a construit un presque aussi grand que celui de la France. On pourrait aussi se livrer à l'analyse des grands traits de caractère des habitants des pays présents : l’aspect rude et carré du pavillon Allemand, la beauté esthétique du pavillon Français, l’anti conformisme Anglais, avec son oursin sur un plateau.
Si le pavillon néo-zélandais est franchement axé sur la douceur de vivre, notre pavillon cocorico privilégie une large présentation de son industrie : Citroën à l’entrée, une bouche de métro revisitée par Louis Vuitton, un énorme Bibendum Michelin, et un gros logo Lafarge ! La devise de l’expo: une meilleure ville, une meilleure vie. Les shanghaïens se devaient donc de tout mettre en œuvre pour coller à cette bannière. Dans le cadre de l’exposition une large part a été faite aux transports urbains propres, depuis les vélos électriques, en passant par les bus à super capacité qui se rechargent à chaque station avec leur pantographe pliable, les bus à piles à combustibles...
Une ligne nouvelle a été construite pour desservir l’expo. A noté que par ailleurs, Shanghai est la première ville au monde à s’être dotée d’un train à sustentation magnétique pour relier en moins de 8 mn à une vitesse max de 430 km/h, le nouvel aéroport de Pu Dong implanté à 30 km de la ville. Le site de l’exposition très vaste situé des deux côtés de la rivière de Shanghai, et l’organisation y est impeccable. Les contrôle d’accès « à l’occidentale » sont courtois et rapide, le seul inconvénient, rançon du succès viens des files d’attente impressionnantes (plusieurs heures) pour la visite des pavillons des grands pays. Inutile de dire que celui de la Chine, pris d’assaut, est quasiment inaccessible. Si les jeux olympiques furent une démonstration du rayonnement Chinois vers le monde, l’exposition universelle concerne plutôt les Chinois eux même, pour leur faire imaginer un avenir idéal, respectueux de l’environnement.
Gageons que ces effort de communication influencent bénéfiquement les millions de visiteurs attendus, jusqu’au 31.10.2010, qui pour la majorité vivent encore très loin de cet environnement. (1 million de visiteurs par jour). L’exposition universelle de Shanghai attire énormément de touristes Chinois, qui viennent en famille se faire photographier sur le Bund : les quais de Shanghai, en face des incroyables grattes ciels de Pudong. On croise souvent de jeunes couples habillés à la mode, avec de leur enfant unique intrépide, en compagnie des parents âgées, vêtu modestement, mais curieux d’un monde qui doit leur sembler extraordinaire.
Restaurant panoramique de Shanghaï :
Nous croiserons, à tous les coins de rues, des Mac Do bondés de monde. Nous prendrons notre repas du soir dans un restaurant/hôtel 5*, du centre-ville, à 400 m d’altitude. Nous sommes au 55ème étage, belle vue sur les lumières de Shanghai.Tout le repas à volonté (pâtes de langouste, crabe, pâtes chinoises, riz, une boisson, dessert : gâteau à la crème et fruits : melon, pastèque… La vue panoramique était très belle sur tout Shanghai et comme le restaurant tourne (2h pour faire le tour), on a pu découvrir la majorité de la ville de Shanghai, la nuit. Nous passerons la soirée à l’hôtel le Mandarin*****, retour à 21h30. Le coucher sera le bienvenu après cette première grande journée.
3ème jour : 27 octobre 2010 - Jardin Yu
Après un bon petit déjeuner à l’hôtel, notre séjour débutera par la visite du Jardin du Mandarin Yu. Construit en 1559, sous le règne des Ming, il est réputé comme étant l'un des plus beaux de Chine et c'est vrai qu'il est particulièrement agréable de s'y promener.
Sentiers serpentant entre les rochers, massifs de fleurs, pavillons et étangs pleins de poissons rouges, carpes, tortues, sont au rendez- vous.
Le jardin s'étend sur deux hectares et ressemble à un monde miniature. Les monticules de terre représentent des collines, les petits ruisseaux sont des rivières, un étang la mer.
Les toits des pavillons sont ornés de dragons ondulants, de guerriers et de monstres. Le Salon de la Tendresse contient des meubles taillés dans des racines.
C’est la résidence typique de la noblesse chinoise avec ses pavillons reliés entre eux par des escaliers étroits et des couloirs sinueux au milieu de plantes et de pièces d’eau.
Le décor est soigné, l'atmosphère est paisible, on s'y sent bien. Yu signifie "plaisant". Des bazars et des marchés nous permettront d'interrompre notre promenade pour un peu de shopping...
La Maison de Thé Wuxingting se trouve dans les environs du Jardin Yu où de nombreuses personnes se sont arrêtés pour se reposer et goûter une tasse de thé ! Nous assisterons à la cérémonie du thé.
Le thé, ce n’est pas seulement de l’eau chaude et quelques feuilles ou, pire, un sachet. Avec plus de 700 milliards de tasses consommées par an dans le monde, c’est aussi un art de vivre, un rite qui a son histoire et sa légende.
Depuis, le thé est devenu, en Chine, une tradition hygiénique et culturelle.
Une façon de vivre : dans un pays où l’eau courante peut procurer des troubles digestifs, une boisson faite à base d’eau bouillie est une nécessité hygiénique.
Un art, car sa préparation et sa dégustation se sont codifiées à l’extrême lors des cérémonies. Nous irons ensuite visiter une herboristerie traditionnelle dans la vieille ville et ferons une promenade dans la vieille ville.
La vieille ville de Shanghaï :
Nous rejoignons la Old Town, comme on dit en chinois... Elle suivait les anciennes murailles. Détruites en 1912, on a comblé les douves pour en faire les rues actuelles.
Alors que les étrangers géraient le reste de la ville, cette partie surpeuplée était sous l'emprise des trafiquants d'opium.
Aujourd'hui, c'est surtout un immense centre commercial. L'architecture reste tout de même imposante et majestueuse. On a même l'impression d'être à Disneyland, tellement c'est bien restauré. Encore et toujours surpris par le nombre de restaurants rapides, un peu comme les Croissanteries chez nous.
Ici, tu pars avec ta brochette ou tes raviolis vapeur. Après un rapide tour d'horizon, le guide nous laisse un peu de temps libre. Des boutiques, des magasins .... La fibre commerciale des Chinois s'expose ici dans toute sa splendeur ! Nous rentrerons dans un bazar couvert indescriptible. Des centaines de petites boutiques de 2m sur 2 le long d'allées d'1m de large.
Ce sont des grossistes qui vendent aux détaillants en fait et chacun est spécialisé dans un type d'article (fermeture éclair, peluche, stylo, barrettes, lampions, etc ... ). Des magasins de souvenirs mais à des prix "chinois" avec des jades à 5 ou 10 Yuan et des gadgets en tout genre ....
Le Bund à Shanghaï :
Au programme aujourd’hui, promenade le long du Bund. Le Bund est un terme anglo indien qui désigne un quai sur une berge boueuse, terme approprié puisque Shanghai est réellement victime de la boue ! En effet, la ville s’est enfoncée de plusieurs mètres en 1965 ; il a fallu pomper l’eau du sol mais la menace continue de planer comme à Venise.
Le Bund, est un long boulevard exclusivement piéton qui longe la rivière Huang Pu où sont installés les sièges des grandes sociétés et des banques, ses bâtiments européens et ses gratte-ciel.
On nous l'a décrit comme le lieu de promenade préféré des habitants de Shanghai et on comprend pourquoi. C'est vraiment un endroit très agréable, loin de la torpeur du centre-ville et malgré le monde on s'y sent bien et au moins on respire, à la différence du reste de la ville, où l'atmosphère y est désagréable.
La présence de la rivière apporte un peu de fraîcheur lorsque la chaleur de l’été arrive. De plus l'environnement est spectaculaire et le décalage entre tradition et modernité y est saisissant.
On a l'habitude de décrire Shanghai comme la ville des extrêmes en Chine et ceci prend tout son sens en ce lieu où sur la rive gauche (celle du Bund) on peut voir les plus belles façades de Shanghai datant d'un autre temps avec les très beaux bâtiments de la Hong Kong and Shanghai Bank.
Pudong à Shanghaï :
Sur la rive droite on a une vue unique sur le quartier flambant neuf de Pudong où les délires architecturaux se côtoient les uns des autres. C'est vraiment ce décalage surprenant qui m’a le plus plu dans cette ville.
Par contre, par endroits, c’est le contraste saisissant, nous pouvions apercevoir des bidonvilles et l'extrême pauvreté de la majorité des chinois qui vivent dans des conditions déplorables. On se demande comment il est possible de laisser vivre des gens dans une telle misère ! On se rend bien compte que Shanghaï plus qu'ailleurs est vraiment la ville de tous les extrêmes.
La mini expo photos qui se trouve dans le parc situé au centre de Pudong montre l'évolution spectaculaire qu'a connue ce quartier en seulement une dizaine d'années (depuis 1992). Il y a une photo par an prise au même endroit ce qui donne une impression vertigineuse des changements de cette ville.
Tout simplement Pudong en 1990 (en haut) et en 2010 (en bas). Éloquent !
Le plus typique est évidemment du quartier des affaires où les businessmans côtoient des touristes ébahis par tant de constructions plus farfelues les unes que les autres avec en point d'orgue l'Oriental Pearl TV Tower avec ses étonnantes boules sorties de nulle part et la Jin Mao Tower qui avec ses 420 mètres est la 3ème plus haute construction du monde au moment de notre visite.
Lorsque l'on remonte Nanjing Road, l'artère commerçante de Shanghai, on se rend compte que c'est ici que bat le cœur économique de la Chine. Toutes les grandes marques du monde ont leur boutique ici, si ce n'est plusieurs, de même que les banques et les principales multinationales.
C'est la célèbre artère commerçante de la ville longtemps « surnommée » les Champs Elysées » chinois : à la fin des années 90, la ville s’est lancée dans un vaste programme de rénovation, qui a transformé l’avenue en voie piétonnière vouée au luxe. Shanghai ne possède pratiquement pas de vestiges historiques de plus d'un siècle et se glorifie de se tourner vers l'avenir.
Par contre, où sont les embouteillages de vélos que l’on voulait photographier !!! Eh bien vous pouvez vous acheter des cartes postales.... Aujourd'hui, ce sont des centaines de bus et de taxis qui peuplent les rues. Beaucoup de voitures particulières également. 4 périphériques et des bouchons, voilà le quotidien des grandes villes chinoises désormais !
Spectacle de cirque de Shanghaï :
Nous prendrons notre repas dans un restaurant local. Un admire le grand plateau tournant où on nous dépose tous les plats en même temps. Si le riz est omniprésent, mais à considérer comme notre pain finalement, les légumes sont variés et la qualité souvent bonne.Certains plats ou potages paraissent parfois bizarres mais au global, on mangera toujours à notre faim.Bien sûr, on ne s'attendait pas à voir arriver des nems, c'est une spécialité vietnamienne. Ici, on retrouvera des beignets, raviolis et les recettes de poulet, porc et plus rarement du bœuf. On va devenir des champions du monde de baguettes ! Regardez bien les Chinois, d'abord et vous verrez que leur truc est de manger dans les bols et pas dans l'assiette.
En soirée nous assisterons à un magnifique spectacle du cirque de Shanghai, l’un des plus célèbres au monde avec ses spectacles d’acrobaties et ses jongleurs exceptionnels. C’est le plus grand cirque de Shanghai. Ce n'est pas un chapiteau mais une salle ultramoderne dans le complexe de l'hôtel Ritz-Carlton. Le plus impressionnant c’est surtout la fin du spectacle avec la sphère et les 8 motos qui roulent à pleine vitesse dedans ! Nous passerons la soirée à l’hôtel le Mandarin.
4ème jour : le musée de Shanghaï :
Après le petit déjeuner à l’hôtel Mandarin, la matinée sera consacrée à la visite du musée de Shanghai. Nous visiterons ce musée aux prestigieuses collections de jades, bronzes, porcelaines. Excellente introduction à la richesse culturelle de la Chine. C’est un des quatre grands musées de Chine, entièrement rénové qui renferme plus de 112 000 pièces dont une superbe collection de bronzes des dynasties Shang et Zhou. Nous n’avons pas manqué l’extraordinaire collection de céramiques et porcelaines ni la présentation de peintures et calligraphies.
Au midi nous prendrons un menu de spécialités : les Dim-Sun de Shanghai (cuisiné à la vapeur). Cela ressemble à un "bonbon" léger et gourmand à la fois, aux saveurs subtiles et lisibles, sculpté dans une feuille de riz (ou autre) avec brio. C’est en fait plein de petits plats, aux noms inconnus, nommés Dim Sum. Tous étaient d’apparence, de consistance et de goût différent comme par exemple des espèces de raviolis dans lesquels on trouvait une boulette de viande baignant dans une mini-soupe. Des Dim Sun porc "barbecue", gorgé d'un jus savoureux à peine sucré, épicé, explosif !
Impossible d'aller à Shanghaï sans se promener sur la Nanjing Lu. C'est l'avenue commerçante par excellence le temple de la consommation, La Mecque des gens fortunés. Bref c'est sympa, c'est mieux pour y faire du shopping que pour s'y balader simplement comme nous l'avons fait mais cela nous a permis, à la tombée de la nuit, de découvrir le vrai Shanghaï "by night" avec tous ses néons, toute cette extravagance que l'on n'a pas chez nous en France. Puis nous avons finis par retourner sur le Bund qui se trouve à l'extrémité de cette avenue afin de voir le quartier de Pudong sous les feux des projecteurs.
Temple du Bouddha de Jade :
L’après-midi, nous ferons la visite du Temple du Bouddha de Jade, l’un des rares temples Bouddhiste en activité à Shanghai : il attire nombre d’habitants de la région et des chinois de l’étranger. Il y a au moins de 70 moines résidents dans la cour. Le temple a été construit entre 1911 et 1918 dans le style de la Dynastie Song, avec des halls symétriques et des cours, des avant-toits retournés et des murs jaune brillant.
L'extérieur est aisément identifiable par les murs couleur safran brillants. Il abrite au centre, un bouddha de jade blanc de 2 m de haut Incrusté de bijoux, il pèse près de 1,000 kg.
La statue fut ramenée de Birmanie en 1882 par un moine qui aurait parcouru le Tibet à la recherche des fonds nécessaires pour construire un temple dédié au bouddha. La Révolution culturelle épargna l’édifice religieux grâce au bon sens du bonze de l’époque qui tapissa tous les murs à l’effigie de Mao.
Aujourd’hui, le temple a repris ses couleurs initiales. Nous passerons par la salle des gardiens célestes et la grande salle où prient les moines. C’est au premier étage que nous pourrons admirer la statue du grand bouddha assis, incrustée de joyaux. Il est entouré d’armoires contenant plus de 5000 livres sacrés. En redescendant, nous verrons un autre bouddha allongé cette fois et installé au milieu de nombreuses boutiques de cartes postales (les photos étant interdites).
Suite du récit : XI'AN (voir menu Chine)
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