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Nos carnets de Voyages autour du monde.
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14 avril 2016

PEKIN (3)

 

8ème jour : 1er novembre 2010 : Tombeaux des Ming à Pékin

 

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Après la visite de la grande muraille à Badaling, nous partons ensuite pour la Voie Sacrée. Cette voie Sacrée (des esprits) est bordée de personnages gigantesques en pierre, d’animaux mythiques et fantastiques. Elle est ornée de mini-haies, d'arbres et autour d'une petite végétation qui cache les champs et la route. Puis la voie se termine et on arrive à une zone bondée de micro-boutiques à touristes qui se comptent par dizaines et qui vendent quasiment tous les mêmes choses.  

Arrivons maintenant à la visite du Tombeau des Ming. 13 des 16 empereurs de l'avant-dernière dynastie chinoise (1368-1644) sont en effet enterrés dans une vallée proche de Pékin, chacun ayant fait aménager un site pour son repos éternel. Les mandchous (la dynastie suivante), peu rancuniers, et désireux de s'attirer la bienveillance de la population chinoise, y ont même effectue de nombreux et coûteux travaux de restauration  lors de leur période prospère au 18e siècle. Avant d'être enterrés dans la nécropole, les empereurs traversaient la Voie des Esprits. On y trouve des statues de mandarins, Il y a également des animaux de différentes espèces, représentant différents symboles.

A l'entrée se trouve cette statue de tortue, symbole d'immortalité. La partie visitée est longue de 800 mètres et bordée de 36 statues.  Naturellement sous terre, les chambres où reposent les empereurs défunts n'ont étrangement pas éveille la convoitise des envahisseurs occidentaux, alors que l'Egypte par exemple a reçu la "visite" de plus d'un archéologue  européen.

Pour bon nombres d'autres tombes des ming, on ne peut visiter que le palais à la surface, et on ne voit donc pas les tombes proprement dites. Pour protéger les reliques à l'intérieure, le choix a été fait de ne pas  ouvrir les autres. Les parchemins et soieries sont trop sensibles à l'air extérieur.

Les Pékinois ont   pris  l’habitude de faire des offrandes et de mettre sur les tombes de nombreux billets de banque.  Nous achèterons, dans les boutiques de souvenirs, de beaux éventails et foulards en soie, ainsi que du baume chinois. 

 

Fabrique de cloisonnés à Pékin :

Nous irons visiter ensuite une fabrique de cloisonnés.  Introduite dans l'Empire du Milieu au 13e siècle, cette technique devint, après une longue période de développement, un art typiquement chinois, et ce depuis la nuit des temps ! C'est une technique pour fabriquer des vases et des objets d'art dont la partie centrale consiste à utiliser de petits bouts de métal pour délimiter une sorte de mosaïque sur ledit vase. L'ensemble est ensuite coloré, poli, poncé. On plonge après l'article dans une solution d'or où passe un courant électrique.

Visiblement c'est un travail de précision et de patience, qui est donc industrialisé et que les touristes sont supposés s'arracher à prix d'or. Cet art fut florissant à l'époque de King Tai (1450-56) de la dynastie des Ming  et sous le règne de Kien Long (1736-95) des Tsing.  Mais il déclina dès le début du 20ème siècle, comme presque tous les autres arts chinois. Aujourd'hui la Fabrique des cloisonnés de Beijing (Pekin) occupe quelque deux mille artisans.  Nous y avons vu un vase de plus de 2 m de haut ! Nous n'avons rien acheté car c'est excessivement cher. (le travail d’un vase représente 5 ans de travail).

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Opéra de Pékin (1er nov.2010)

Nous clôturerons la soirée à l’Opéra de Pékin qui intègre le chant, la danse et  l’acrobatie.  Cette "perle baroque posée sur l'eau", selon l'expression de son concepteur l'architecte français Paul Andreu, se situe au milieu d'un lac, au cœur de la capitale chinoise. Conçue comme une île flottante sur son plan d'eau, la "ville de théâtres" s'illumine la nuit grâce à sa verrière et aux reflets sur son parement de titane gris. Le Grand Théâtre national de Chine abrite un opéra de 2 500 places, deux théâtres, une salle de concert et des espaces d'expositions...

Afficher l'image d'origineTout un complexe recouvert d'une coque en titane et verre, symbole du renouveau culturel chinois. Pour préserver l'aspect d'île isolée au milieu d'un lac, sans ouverture apparente, l'accès à l'Opéra se fait par une grande galerie transparente de 60 m de long, sous le bassin. Le bâtiment se situe sur l'avenue Chang'An, à environ 500 mètres de la place Tien An Men et de la Cité interdite. Une situation géographique qui fait débat, certaines personnes estimant que cet ouvrage très contemporain n'a pas sa place à côté de monuments historiques. Rien que les costumes et maquillages valent le déplacement. Nous sommes placés au 1er rang et pouvons en savourer chaque détail. Certes nous n’avons pas profité à 100% de la tragédie romantique qui était chantée/racontée, car c’était en chinois. Nous avons également connu quelques moments de solitude quand seuls les Chinois présents dans la salle comprenaient le comique de situation et se mettaient à rire. Mais c’était une belle soirée dans un opéra magnifique, que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Ensuite nous prendrons possession de nos chambres au luxueux hôtel Rainrow.

 

La Cité Interdite :

Nous voici en face du grand escalier monumental en pierre. Nous débutons notre visite de bonne heure avant qu’il ne fasse trop chaud et éviter la foule. La Cité Interdite est l’un des endroits le plus visité au monde. Nous y pénétrerons, non pas par la porte adjacente à la Place Tian’an men, (célèbre pour sa superficie, son portrait géant de Mao et ses chars tout-terrain),  mais plutôt par la porte située du côté opposé.

 

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C’est un  exemple achevé du classicisme architectural de la dynastie des Ming. Il s'agit du palais impérial de Pékin, construit au XVème siècle au sein de la Cité Impériale de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur Ming, et réalisée entre 1407 et 1420.

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Ce palais, d'une envergure inégalée, s'étend sur une superficie de 72 ha et fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine. Ses murailles, pourpres, mesurent 3 400 mètres de long et 10 mètres de haut. Une douve de 3 800 mètres de long sur 52 mètres de large la protège, franchie par 7 ponts de marbre.

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Aujourd'hui sont conservés les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne. Son appellation actuelle de "Cité Interdite" provient du fait que son accès en était interdit au peuple à l'époque des grands empereurs chinois. Nous y sommes restés quelques heures mais une journée entière ne serait pas de trop pour tout découvrir. Nous y pénétrerons, non pas par la porte adjacente à la Place Tian’an men, (célèbre pour sa superficie, son portrait géant de Mao et ses chars tout-terrain),  mais plutôt par la porte située du côté opposé. C’est un  exemple achevé du classicisme architectural de la dynastie des Ming.14

Dans la Cité interdite, tout est cloisonné. C’est ainsi que les soldats, les ministres, les courtisanes et la famille impériale pouvaient vivre séparés les uns des autres sans jamais se rencontrer. La presque totalité des pavillons de la Cité interdite sont fermés au public.

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Souvent leurs vitres sont placardées afin de masquer le fait que ces pavillons ont été saccagés sous la Révolution culturelle. La Cité est une succession de cours avec des pavillons au nom évocateur : à partir de la Porte du Méridien, nous découvrirons le pavillon de la Suprême Harmonie, le pavillon de l’Harmonie Parfaite, le pavillon de l’Harmonie  Préservée…12

Le palais, de la Cité Interdite,  vaut qu’on s’y attarde un moment : ses dimensions, sa décoration et son ameublement sont superbes. Or et pourpres s’y disputent autour du trône du Dragon, doré et sculpté de neuf dragons.

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A chaque extrémité du toit une tête de dragon de 4,3 tonnes nous surveille. Sur le pourtour des terrasses, 1 142 gargouilles en forme de tête de dragon crachent de l’eau en même temps lorsqu’il pleut. On y voit  d’immenses statues dorées, des cloches, de l’encens, des moines et fidèles priant. 

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A peine ressortis de l'enceinte de la colline, les meutes de vendeurs à la sauvette sont à nouveau là. Nous observons  qu'ils sont cependant toujours seuls lors d'une tentative de vente, ce qui est à la fois rassurant pour le client potentiel et permet une négociation discrète et efficace.

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Photo de groupe des employés de notre entreprise.

Nous déjeunerons au midi, chez l’habitant, une cuisine familiale pékinoise, à base de raviolis, dans un dans le quartier des « hutong », du vieux Pékin. Ici c'est vraiment le paradis au niveau de la nourriture, on se régale à chaque fois.  Les chinois sont réputés manger  tout ce qui vit sur la terre : serpent,  tortue, chien, crapaud... 

Suite Pékin (4) : la tour de la Cloche et Tambour, Quartiers Hutongs, Temple des Lamas, tradition culinaire

 

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Commentaires
M
Bonjour, Oui, la tradition tant à disparaître au profit du modernisme. Il y a quinze ans, on voyait souvent vivre une dizaine de familles dans la même cour. <br /> <br /> L’espace pour chaque famille était réduit, avec peu de confort : les toilettes publiques<br /> <br /> se trouvaient dans la ruelle ; pas de douche possible, il fallait aller aux bains publics.<br /> <br /> Malgré cela, une ambiance très conviviale de voisinage régnait dans ces cours. Dans la cour, on préparait la cuisine en discutant, on s’entraidait. Quatre générations vivaient sous un même toit. La destruction de l’habitat traditionnel a effacé cette atmosphère chaleureuse dont beaucoup de Pékinois, aujourd’hui logés dans leurs appartements, de grands immeubles, gardent la nostalgie ! Merci Hubert pour votre intérêt, pour mes articles sur la Chine. A bientôt. Martine
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H
Bonjour. Histoire, architecture traditionnelle ou moderne, tout se superpose ici, pour le bonheur du visiteur. Vous avez eu la chance d'avoir du beau temps, ce qui vous a permis de nous offrir une très belle série de clichés. Merci et à bientôt pour la suite. HT
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